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ℳots à mon amour.
ℐe pensai avoir tout fait pour te garder près de moi. Mais je ne voulais simplement pas voir la vérité en face, je me suis encore une fois laissé bercer par toutes ces illusions qui me laissaient croire que tu étais sans coeur, que tu étais un égoïste. Mais en réalité, c'est moi qui n'ai pensé qu'a ma propre personne. Et tu sais pourquoi? Parce que j'avais le cafard. C'est marrant hein. Non en fait c'est plutôt triste, mais aussi très con. Con parce que le mal était déjà fait, j'étais déjà amoureuse de toi. Alors à quoi bon avoir fui mes sentiments au point de te laisser partir? Ça aurait pu marcher entre nous. On aurait pu la vivre cette putain de belle histoire d'amour. Nous aurions eu les papillons dans le ventre, nous nous serions réveillés tous les matins éblouis malgré le froid et le mauvais temps d'hiver, nous aurions passé nos après-midi au chaud en regardant des films avec une tasse de chocolat chaud à la main, des grosses chaussettes aux pieds, et des câlins. Oui, des câlins à ne plus finir. Se serrer fort dans les bras comme si nous ne formions plus qu'un. Être avec toi, c'était mieux que tout, mieux que l'extasie, mieux qu'un concert, mieux que mon chanteur préféré et ma bonne vieille série, mieux encore que les manèges à sensation forte. Tu étais mon manège à moi. Tu me procurais toutes sortes de choses dans l'estomac qui me faisaient me sentir vivante, à nouveau. J'aurais aimé rester là une éternité près de toi, mais j'ai été trop trouillarde pour le faire. Je me suis donné des tas de raisons de partir, de te laisser en plan pour ne pas risquer de souffrir à nouveau. Là était le piège. Je n'avais pas vu que je serai malheureuse car il était déjà trop tard. J'aurai dû te dire que je n'avais pas peur, j'aurai dû te dire que je serai toujours là pour toi parce que tu le méritas, j'aurais dû te prouver que tu me plaisais et que je ferai tout pour que ça marche entre nous, j'aurais dû te dire que je n'avais pas peur d'affronter toutes ces choses de couples, les disputes, les cris, les larmes mais j'aurais aussi dû te dire que je n'étais pas prête pour une rupture, j'aurai dû te dire que j'espérais qu'un jour tu me passes la bague au doigt et que mon ventre s'arrondisse pour un heureux évènement, j'aurai dû te dire que je n'avais pas peur de t'aimer et que je le ferai jusqu'à la fin des temps. Alors pardonne-moi, pardonne-moi d'avoir été si lâche, je te demande pardon. Pardon mon amour.
© iwishinevermetyou
redsun15, Posté le mercredi 30 mars 2016 03:52
ce texte révèle en sois la beautée et la laideur de l'amour.
je crois pour ma part que le seul non-dis se trouve dans le fait de le cacher. le crier haut et fort sur tout les toits reviens à accepter ce que l'on ressent. et ceci peu importe ce que l'on crie.
j'aimerais qu'il me soit possible de retourner en arrière et déclarer à cette femme mon amour. lui demander de se calmer pour ne retrouver aucun espace entre nos corps. mais il est trop tard et les mots me manquent.
si cela ne tenait qu'à moi, quelle que soit la signification de ce texte. je lécrirais dans le ciel pour donner du courage aux enfants devenants grands pour qu'ils n'oublient pas que dans cette laideur existe toujours une beautée.
et cette beautée coupe le souffle